« Maitre que dois-je faire pour entrer dans le Royaume »

L’Evangile de ce dimanche rapporte encore des enseignements donnés par Jésus sur la route qui le conduit à Jérusalem où il entraîne ses disciples à qui il a, pour la deuxième fois annoncé sa passion prochaine. En effet, pour le « suivre », il faut non seulement observer les commandements, mais ne rien lui préférer, car il est le Sauveur. Cet attachement exclusif à sa personne, qui s’impose à tous, s’avère particulièrement difficile à ceux qui possèdent de grandes richesses. Mais nul ne peut se sauver par ses propres forces. Jésus est personnellement le Sauveur, le salut. Voilà pourquoi il faut le suivre et, pour cela, se libérer de tout ce qui attache aux choses qui passent, les biens matériels en particulier, fussent-ils légitimement acquis, afin d’avoir «  un trésor au ciel ».

                        C’est folie pour les hommes qui considèrent comme utiles ou nécessaires au bonheur les richesses qui assurent une vie de chaque jour confortable, et garantissent l’avenir : une liste de biens qui s’allonge indéfiniment surtout dans une société de consommation à l’avidité sans cesse croissante. Nous sommes par ailleurs invités à nous débarrasser de tout ce que nous tenons pour précieux, richesses : (matériels, orgueil, manque de respect, égoïsme,  jalousie,  violence, injustice,  rancune…)

                        L’Eucharistie est le gage de la vie éternelle infiniment plus précieuse que tout : sous les signes du sacrement, c’est l’auteur du salut lui-même qu’on reçoit.  

BON DIMANCHE A TOUTES ET A TOUS !

 ABBE GILLES BERANGER MABOUNDA