« JESUS EST LE PAIN VIVANT QUI DESCEND DU CIEL »

La foi ne s’impose pas : c’est une grâce, un don gratuit de Dieu.IL en va comme de l’amour. De nombreuses explications peuvent être données par ceux qui croient et ceux qui aiment. Mais les « raisons » de croire et d’aimer sont d’un autre ordre que le rationnel pur. On peut refuser le don de la foi et de l’amour, lui fermer son coeur. Mais rien ni personne ne peut contraindre à l’accueillir. Pas même Dieu quand il s’agit de la foi, réponse libre à ses appels, engagement personnel. 

En effet, Jésus n’a pas cherché à convaincre par la force des arguments ceux qui protestaient quand il a dit : « Je suis le pain descendu du ciel, le pain vivant qui donne la vie au monde ». Ils les a renvoyés à l’expérience de leurs pères nourris de la manne pendant quarante ans de l’Exode, cet inoubliable miracle quotidien commémoré lors de la pâque annuelle. Jésus quant à lui ne s’attarde pas aux récriminations de la foule D’affirmations en affirmations toujours plus nettes et explicites, il poursuit son discours sans rien retrancher à ce qu’il a commencé de dire, sans édulcorer en aucune manière le sens et le réalisme de ses paroles. 

Manifestement, Saint Jean a rapporté ces paroles pour que les chrétiens s’en imprègnent, les méditent, en scrutant sans cesse l’inondable richesse, et confrontent leur foi à cette révélation sur le pain de vie. Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, cette page de l’Evangile est proclamée dans l’assemblée qui célèbre l’Eucharistie, « mystère de la foi », viatique pour la route jusqu’à la montagne de la rencontre avec Dieu, sacrement de la chante à l’imitation du Christ qui nous a aimés jusqu’à se livrer pour nous. 

BON DIMANCHE 

ABBE GILLES BERANGER MABOUNDA