L’AMOUR DU CHRIST NOUS AIDE A AIMER

« Si vous m’aimez, vous serez fidèles à mes commandements ».

Telle est la recommandation insistante que Jésus fait à ses disciples au moment de les quitter.

« Si vous m’aimez »…voilà la condition indispensable pour être sûr de lui être fidèles.

Il s’agit avant tout d’aimer Jésus pour mettre en œuvre ses commandements qui se résument à celui-ci :

« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ».

Mais sur ce point, comme tant d’autres, nous mesurons nos faiblesses, nos embarras.

Alors que faire pour ne pas nous décourager ?

Avant tout, ne pas oublier que c’est d’abord Jésus qui nous aime le premier.

Il nous précède en tout ;

Il faut donc accueillir son amour et nous en laisser imprégner

Pour devenir capables à notre tour d’apprendre à nous aimer les uns les autres.

Dans la vie habituelle.

Et dans des circonstances imprévues……

Qu’avons-nous appris ces temps derniers.

Pour manifester notre amour, qu’avons-nous mis en œuvre, personnellement, en famille, dans notre environnement, à distance ?

Nous pouvions ressentir la solitude, l’incapacité, la maladresse…

En vue de cette tâche, toujours à reprendre et à continuer, Jésus ne nous laisse pas « orphelins », démunis.

Il prie le Père de nous envoyer l’Esprit saint, l’Esprit de Vérité.

C’est cette force qui nous rend capable d ’aimer comme lui.

En ces temps inédits, je suis sûr que l’Esprit souffle dans nos communautés, dans l’Église, dans le monde.

Nous ne savons pas « ni d’où il vient ni où il nous mènera ».

Il est appelé le « Défenseur », celui qui prend notre parti dans toutes les adversités, les incertitudes, les mises à l’épreuve.

« C’est à la manière dont vous aimerez, qu’on reconnaîtra que vous êtes mes disciples »

nous dit Jésus.

Ainsi l’œuvre de la Bonne Nouvelle ne s’arrêtera pas quoiqu’il arrive.

Dans la dispersion qui suivit le martyre d’Etienne, la mission a retrouvé son souffle.

Celle-ci est désormais l’œuvre de tous les chrétiens et donc de la nôtre.

" Soyez toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui est en vous » Épître de Pierre."

Père Dominique SENTUCQ

Edito Dimanche 17 mai 2010

6è dimanche de Pâques