23 Mai 2020
Jésus, retourné auprès du Père, ne nous abandonne pas.
Il ne nous demande pas de l’attendre passivement.
Mais il nous demande d’être à notre place , dans le monde.
Mais il nous prévient : « dans le monde, sans être du monde ».
Qu’est ce que ce monde ?
« Dieu a tant aimé le monde qu’il nous a envoyé son Fils.. »
Ce monde est tantôt un ensemble de forces mauvaise, de refus de Dieu et de l’amour fraternel.
Tantôt un lieu de grâce et de beauté.
Faut-il le fuir ou y aller ?
Jésus est conscient de l’ambiguïté de ce monde : il en fait l’expérience.
Il ne l’a pas fui.
Il sait où il nous demande d’aller.
« Père, je ne te demande pas de les retirer du monde ».
Il nous y envoie.
Mais en même temps, il se soucie de nous.
« Garde-les du Mauvais, sanctifie-les dans la vérité ».
Nous ne sommes pas livrés à nous-mêmes.
Pour tenir, avancer, combattre, trouver sa voie, nous avons toujours la Parole de Dieu, les sacrements (quand nous pouvons les recevoir), l’Esprit saint sans cesse.
Le monde, pour nous, en ce moment, c’est celui que nous retrouvons, mais sans doute, pas tout à fait comme avant, changé, à changer.
Le monde, pour nous, c’est repartir, reprendre, comprendre, revoir, transformer…
Il va falloir chercher, improviser, inventer, créer, se convertir….
Surtout pas de faire comme si de rien n’était, nous contenter d’attendre, de ne pas agir, de ne rien changer.
Encore moins de gémir, ressasser, regimber !!!!
Mais se poser la question : Et moi ? Que puis-je faire ?
A quelque jour de la Pentecôte, avec les Apôtres et la Vierge Marie, invoquons la venue de l’Esprit saint.
Accueillons son souffle déjà à l’œuvre.
« Viens, Esprit de sainteté,
Viens, Esprit de lumière, Viens, Esprit de dieu,
Viens, nous embraser ».
Père Dominique SENTUCQ
Edito Dimanche 24 Mai 2020
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